« Au premier abord, l’alliance de ces deux mots paraît pour le moins étonnante. Dans tout ce qu’on connaît généralement de la danse, la liberté n’a pas de place. Qu’il s’agisse de danse classique, contemporaine ou de salon, il y a toujours apprentissage de pas spécifiques, de postures ou de mouvements. F.Malkosky proposait de « désapprendre » plutôt que d’apprendre.
Le qualificatif libre mérite alors explication. Car si dans la danse libre on ne retrouve pas les codes propres aux autres formes de danse, on n’y fait pas non plus ce qu’on veut, c’est-à-dire n’importe quoi. La liberté est le résultat d’une libération, fruit d’un travail pour se défaire de conditionnements et de blocages dont on n’est la plupart du temps pas conscient avant de s’être placé dans certaines situations qui les mettent en évidence. »
F.Malkosky proposait en même temps une démarche relativement rigoureuse pour entrer dans une conscience des mouvements naturels qui obéissent à des règles universelles : la respiration, l’alignement sur le centre de gravité, les oppositions, le faire et le laisser-faire, l’élan, les suspensions, etc. et tout cela en faisant corps avec la musique, en y mettant tout son cœur, son âme et son énergie.